Si votre domicile semble engloutir l’énergie sans fin, sachez que cette situation est loin d’être unique. Les habitations considérées comme « passoires thermiques » sont fréquentes, surtout celles érigées avant 1975, période préalable à l’établissement des standards d’isolation.
Une passoire thermique se définit par un logement ayant de mauvaises performances énergétiques, souvent dûes à des problèmes d’isolation. Résultat : consomme beaucoup pour être maintenu au chaud.
Dans cet article nous verrons quelles sont les solutions dont vous disposez pour réhabiliter votre habitation efficacement et à moindre coût.
Comprendre le terme « passoire thermique »
L’expression « passoire thermique » désigne un logement qui présente une faible performance énergétique. Plus précisément, ces biens sont classifiés dans les catégories F ou G selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), signifiant qu’ils ont les performances les moins optimales en termes d’efficacité énergétique. Les logements de catégorie F affichent une consommation supérieure à 331 kWh/m² par an, tandis que ceux classés en catégorie G dépassent les 450 kWh/m² par an. Au-delà d’un coût exorbitant, cela engendre une empreinte carbone notable.
Cette inefficacité est souvent le fruit d’une isolation insuffisante, affectant notamment les murs, le toit, et les fenêtres. On rencontre fréquemment dans ce type de bâtiments des fenêtres à simple vitrage et des espaces mal isolés (combles, planchers bas…) engendrant des baisses de température significatives.
De plus, ces habitations sont généralement dotées de chauffages consommant beaucoup d’énergie, fonctionnant à base d’énergies fossiles comme le fioul ou dans de rares cas le charbon. Ces installations sont responsables d’une consommation excessive et contribuent à l’émission élevée de gaz à effet de serre.
Quels sont les enjeux financiers d’une passoire thermique ?
Les passoires thermiques représentent un défi financier, que vous soyez propriétaire ou locataire. La problématique centrale est l’impact sur les factures d’énergie.
Une maison (ou appartement) classifiée F ou G dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) peut entraîner des dépenses colossales. Une passoire thermique de 100m² et de catégorie G, par exemple, engendre un coût annuel en énergie d’environ 7500€ (estimation basée sur le coût moyen en KW/h d’EDF en 2023), soit un budget mensuel de plus de 600€.
Les coûts élevés sont essentiellement dus à une isolation thermique insuffisante et à des chauffages obsolètes. Par exemple, un toit mal isolé peut être responsable de jusqu’à 30 % des déperditions de température d’un bâtiment, ce qui augmente drastiquement sa dépense d’énergie.
Outre les factures, les détenteurs de passoires thermiques doivent envisager les dépenses liées aux travaux pour améliorer la performance énergétique de leur propriété. Ces coûts varient grandement selon les dimensions et le type de bâtiment.
Le coût moyen pour rénover énergétiquement un appartement et le sortir du statut de passoire thermique est estimé à 742 € par mètre carré. Ce montant peut cependant s’avérer beaucoup plus important pour les petits logements, jusqu’à 995 € par mètre carré pour des studios de moins de 20 mètres carrés.
Les dispositifs comme MaPrimeRénov’ peuvent réduire considérablement la charge financière de ces travaux. Pour les ménages aux revenus les plus faibles, le taux de couverture des travaux peut monter jusqu’à 90 %, avec un plafond maximal de 70 000 € pour des rénovations performantes permettant une montée en classe significative au DPE.
De surcroît, l’approche de l’interdiction de louer des passoires thermiques, prévue pour 2025 pour les logements de classe G et 2028 pour ceux de classe F, met une pression additionnelle sur les propriétaires pour procéder à ces rénovations. Cette nouvelle régulation fait de la rénovation énergétique une nécessité financière autant qu’une obligation légale, essentielle pour préserver la rentabilité et la valeur de votre propriété.
Les premiers pas vers la rénovation
Comment identifier si votre logement est une passoire thermique ?
Pour déterminer si votre logement est une passoire thermique, le premier pas est de réaliser un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ce diagnostic, effectué par un professionnel, évalue la consommation énergétique de votre logement et le classe de A (très performant) à G (moins performant) en fonction de sa consommation d’énergie primaire par mètre carré et par an. Il permet d’estimer les coûts annuels liés au chauffage, au refroidissement, à la production d’eau chaude sanitaire, à l’éclairage, et aux appareils annexes, en plus d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre produites.
Les logements classés F ou G sont considérés comme des passoires thermiques, consommant respectivement plus de 331 kWh/m²/an et plus de 420 kWh/m²/an.
Outre le DPE, vous pouvez également identifier une passoire thermique par des signes pratiques. Une dépense d’énergie très élevée et les factures coûteuses qui l’accompagnent sont un indicateur clé. Un manque de confort thermique (sensations de froid et courants d’air même avec les fenêtres fermées, présence d’humidité et de condensation sur les murs, plafonds, sols ou vitres…) sont des signes évidents d’une passoire thermique.
L’audit énergétique : une étape clé pour des travaux efficaces
L’audit énergétique est plus précis que le DPE. Il porte sur la structure du bâti, la qualité de l’isolation et des équipements du domicile, et propose des améliorations pour optimiser cette performance. C’est est une étape importante pour planifier des travaux efficaces de votre logement. Depuis le 1er avril 2023, cet audit est même obligatoire en cas de vente d’une passoire thermique, et il le sera également pour les locations à partir de 2025 pour les logements classés G et 2028 pour ceux classés F.
L’audit fournit un diagnostic détaillé de l’efficacité énergétique et environnementale de votre maison (ou appartement). Il inclut une analyse des caractéristiques des équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, d’éclairage… Il propose également au moins deux scénarios d’amélioration : un parcours de travaux cohérent en plusieurs étapes pour étaler les coûts, et un parcours de travaux en une seule étape pour un gain de performance optimal.
Il comprend une analyse financière, avec une estimation du coût des travaux, du retour sur investissement lié à cette optimisation énergétique, et les subventions auxquelles vous pouvez avoir droit. Cela vous permet de prendre des décisions éclairées et de planifier vos travaux de manière efficace et rentable.
Stratégies de rénovation à budget maîtrisé
Prioriser les travaux pour un impact maximal
Pour rénover une passoire thermique tout en maîtrisant votre budget, il est essentiel de prioriser les travaux en fonction de leur efficacité et de leur impact sur la consommation d’énergie. La première étape consiste à évaluer les pertes d’énergie de votre logement grâce à un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
Commencez par isoler les combles, les murs et les planchers, car ces zones sont souvent les plus responsables des problèmes de température. Isoler les murs par l’extérieur ou par l’intérieur, par exemple, peut coûter entre 100 et 150 € par mètre carré de mur, mais elle offre un retour sur investissement significatif en termes de réduction de la dépense d’énergie.
Ensuite, améliorez la ventilation pour assurer une bonne qualité de l’air et éviter l’humidité. Un système essentielle pour maintenir un environnement sain et réduire les risques de condensation et de moisissures.
Modernisez également le système de chauffage une fois l’isolation et la ventilation optimisées, car un système performant est plus efficient dans un bâtiment bien isolé.
Astuces pour réduire les coûts sans compromettre la qualité
Pour réduire vos coûts sans compromettre la qualité des travaux, plusieurs astuces peuvent être mises en œuvre.
Une évaluation détaillée des besoins de votre bâtiment et un calendrier précis pour chaque tâche sont essentiels pour une gestion optimale des ressources et des délais. Planifiez de manière proactive pour éviter les retards et les coûts additionnels.
Demandez des subventions comme MaPrimeRénov’ pour réduire le reste à charge de vos travaux. Elles sont particulièrement avantageuses pour les rénovations globales qui incluent plusieurs postes de travaux et qui permettent un gain énergétique élevé.
Enfin, optez pour des matériaux et des solutions durables qui, même si elles peuvent être plus coûteuses à l’achat, offrent une longue durée de vie et des économies à long terme. Des thermostats programmables ou connectés et des robinets thermostatiques, par exemple, peuvent optimiser l’utilisation de votre système et réduire vos factures.
Les aides financières pour rénover une passoire thermique
Les aides nationales disponibles pour les propriétaires
Les propriétaires désirant améliorer la performance énergétique de leur domicile ont accès à diverses aides nationales. Parmi elles, MaPrimeRénov’, une initiative gouvernementale, est essentielle pour encourager la rénovation des habitats.
Cette aide est ouverte à tout propriétaire, que le logement soit occupé par eux-mêmes ou qu’ils le louent, ainsi qu’aux membres de copropriétés. Le montant attribué par MaPrimeRénov’ dépend des revenus du foyer ainsi que du projet envisagé, finançant les travaux susceptibles de conduire à une amélioration du bilan énergétique du domicile.
MaPrimeRénov’ peut, de plus, être cumulée avec d’autres soutiens financiers, y compris les disposistifs de collectivités locales, celles proposées par les caisses de retraite, et, sous certaines conditions, les certificats d’économie d’énergie (CEE). Cumuler les subventions permet d’optimiser l’investissement initial dans les travaux.
Les programmes locaux en Dordogne
Le département de la Dordogne propose une série de programmes locaux pour soutenir les rénovations énergétiques. Parmi ceux-ci, le programme Amélia 2, porté par le Grand Périgueux, offre une aide aux résidents de l’agglomération pour la rénovation de leur habitation. Les programmes Roxhana et Happy Habitat, respectivement portés par la Communauté d’Agglomération Bergeracoise et la Communauté d’Agglomération Périgord Limousin, visent eux aussi à encourager l’amélioration des logements. Ces subventions complètent idéalement les soutiens nationaux.
Ces programmes sont élaborés en collaboration avec des acteurs comme l’ADIL 24 et le CAUE 24.
C’est l’association Soliha Dordogne-Périgord qui est chargée d’animer ces programmes et d’informer les bénéficiaires dans tous les territoires concernés. |
À noter : les dispositifs locaux ne se limitent pas à la rénovation énergétique des logements. Elles couvrent aussi les travaux facilitant l’autonomie et le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées.
Comment combiner différentes aides pour maximiser les économies
Afin de réduire au maximum les dépenses liées à la rénovation de votre passoire thermique, il est conseillé de combiner adroitement les différentes subventions disponibles. Commencez par évaluer l’apport potentiel de MaPrimeRénov’ en fonction de vos revenus et du type de travaux envisagés. Enrichissez ensuite ce financement de base avec des aides locales, comme celles du programme Amélia 2, Roxhana ou Happy Habitat (en Dordogne), susceptibles de couvrir des frais supplémentaires.
Les certificats d’économie d’énergie (CEE) représentent également une option à envisager, bien que leur cumul avec d’autres aides puisse être sujet à des restrictions. Par exemple, MaPrimeRénov’ – Parcours accompagné ne peut pas être associée aux CEE mais elle est compatible avec les dispositifs locaux et les subventions des caisses de retraite.
Enfin, n’omettez pas de considérer l’Éco-prêt à taux zéro, qui permet d’emprunter sans intérêts pour financer vos travaux et échelonner vos paiements.
En mobilisant intelligemment ces ressources, vous pourrez significativement diminuer le coût de vos travaux.
Besoin d’aide pour y voir plus clair ? L’association SoliHa Dordogne-Périgord vous accompagne pour identifier toutes les aides auxquelles vous êtes éligible en fonction des travaux que vous souhaitez réaliser dans votre maison ou appartement. |
Les travaux à cibler en priorité pour rénover une passoire thermique
Les gestes d’isolation
L’isolation est l’une des étapes les plus critiques pour rénover une passoire thermique. La toiture, responsable de près de 30% des déperditions de chaleur, doit être la première zone à isoler. Isoler les combles, par l’intérieur ou par l’extérieur, est essentiel pour réduire les pertes. Cela peut être réalisé avec des matériaux tels que la laine de verre, la laine de roche ou des panneaux rigides.
Ensuite, il est essentiel de s’occuper des murs, qui représentent une autre source majeure de déperditions. Isoler les murs peut se faire par l’extérieur ou par l’intérieur, selon la configuration et les contraintes de votre logement.
Vous devez aussi isoler le sol, qui représente environ 10% des pertes de chaleur. Vous pouvez le faire par le dessus ou par le dessous, en fonction de la configuration de votre logement. Cela permet de réduire les sensations de froid aux pieds et d’améliorer le confort acoustique.
L’isolation des vides sanitaires et des sous-sols est également importante pour maintenir un confort thermique optimal.
Les systèmes de chauffage et de ventilation
Une fois le bâtiment bien isolé, la modernisation du système de chauffage est une étape clé pour rénover une passoire thermique. Remplacez les anciennes chaudières par des équipements plus performants : les pompes à chaleur air-eau ou les chaudières à condensation. Ces systèmes utilisent des énergies renouvelables et sont plus efficaces en termes de dépense d’énergie, ce qui permet de diminuer vos coûts et d’améliorer le confort thermique quotidien.
L’amélioration de la ventilation est importante pour éviter les problèmes d’humidité et de moisissures. L’installation d’un système de VMC double flux est particulièrement recommandée.
Ce type de système assure une circulation d’air optimale : l’air vicié est rapidement évacué pour laisser place à de l’air frais. La qualité de l’air intérieur est optimale et votre santé est préservée.
Les erreurs à éviter lorsqu’on rénove une passoire thermique
Lors de la rénovation d’une passoire thermique, il faut éviter certaines erreurs pour garantir l’efficacité et la durabilité des travaux. En voici quelques exemples.
La sous-rénovation et la sur-rénovation
La sous-rénovation consiste à minimiser les coûts à court terme en réalisant des travaux insuffisants, ce qui peut se révéler coûteux à long terme. Les éléments mal isolés ou les chauffages inefficaces devront être remplacés plus tôt, entraînant des problèmes de gestion locative et des coûts supplémentaires. À l’inverse, la sur-rénovation implique de choisir des matériaux ou équipements de haute gamme démesurément, en dépassant très souvent le budget et cela sans que les gains potentiels ne justifient nécessairement un prix plus élevé.
Négliger l’isolation et les zones de déperditions thermiques
Vous devez identifier les zones de déperditions de chaleur avant de commencer les travaux. Omettre cette étape peut conduire à réaliser des travaux qui n’auront aucun impact réellement positif sur le confort thermique de votre domicile.
Choisir des matériaux isolants de qualité adaptés à chaque partie de la maison est également indispensable. Les performances de ces matériaux varient grandement en fonction de plusieurs éléments comme la conductivité thermique et la durabilité. Un mauvais choix d’isolant peut compromettre l’efficacité énergétique de votre logement.
Ne pas faire appel à un professionnel et négliger les démarches administratives
Essayer de réaliser soi-même des travaux qui dépassent vos compétences peut entraîner des malfaçons coûteuses et des problèmes de sécurité. Il est recommandé de faire appel à un professionnel qualifié, notamment pour les travaux complexes comme le changement de système de chauffage ou l’installation d’une VMC. De plus, négliger les démarches administratives peut entraîner des complications et des coûts supplémentaires. Il est important de réaliser un audit énergétique complet avant de commencer les travaux et de suivre les réglementations et normes en vigueur pour bénéficier des subventions et garantir la conformité de votre projet.
Choisir des matériaux inadaptés
Utiliser des matériaux inadaptés peut compromettre l’efficacité des travaux et entraîner des coûts supplémentaires à long terme. Il est essentiel de sélectionner des matériaux de qualité, adaptés à votre climat et à la spécificité de votre maison (ou appartement), en tenant compte de leurs propriétés thermiques, leur durabilité, et leur impact environnemental.
L’impact de la rénovation sur la valeur de votre bien immobilier
Augmentation de la valeur et économie d’énergie
La rénovation énergétique d’un bâtiment a un impact significatif sur sa valeur immobilière (son prix de vente ou de location). Selon l’ADEME, une amélioration de deux classes énergétiques peut augmenter la valeur du bien immobilier de 6 à 14%.
Par exemple, un bien classé F qui passe à la classe D peut voir sa valeur augmenter de 15 000 à 35 000 euros pour un bien évalué à 250 000 euros. De même, les biens notés A ou B ont un prix de vente (ou de location) 6 à 8% plus cher que ceux notés D ou E, démontrant que les acheteurs sont de plus en plus sensibles à la performance énergétique.
En plus de cette augmentation de valeur, les travaux permettent également de réaliser des économies significatives sur les factures d’énergie. Isoler les combles, les murs et moderniser les systèmes de chauffage peut réduire les pertes de chaleur, ce qui se traduit par une diminution des coûts énergétiques allant de 30% à 70% selon les travaux entrepris.
Bénéfices à long terme d’une rénovation : confort et économies
Outre l’augmentation de la valeur immobilière et les économies d’énergie, la rénovation offre plusieurs bénéfices à long terme. Elle améliore considérablement le confort thermique de votre logement en supprimant les pertes thermiques, les courants d’air et la sensation de froid au sol et sur les murs.
Cela garantit un environnement confortable toute l’année, tant en hiver qu’en été.
Les travaux énergétiques contribuent également à protéger votre logement des dommages liés à l’humidité et aux moisissures, ce qui prolonge la durée de vie des matériaux et des équipements. De plus, une rénovation qui inclut plusieurs postes de travaux permet de bénéficier de davantage subventions (MaPrimeRénov’, dispositifs locaux, éco-prêt à taux zéro, etc.)
Enfin, investir dans des travaux est une décision judicieuse pour votre patrimoine immobilier, car elle combine des économies à long terme, une augmentation de la valeur de votre bien immobilier, et un confort amélioré, tout en contribuant à la réduction de l’empreinte carbone de votre logement.
En résumé
La rénovation énergétique de votre habitation est fondamentale pour plusieurs raisons. Elle contribue à la réduction significative des émissions de gaz à effet de serre en contrant l’effet passoire thermique de votre domicile. En parallèle, ces travaux améliorent notablement votre confort thermique, allègent vos factures d’énergie et réhaussent la valeur immobilière de votre propriété.
Les dispositifs d’aide financière comme MaPrimeRénov’ et les éco-PTZ, sont mis à disposition pour encourager cet investissement dans les rénovations. Pour des travaux rentables vous devez combiner isolation, optimisation des chauffages et amélioration de la ventilation. Veillez à esquiver tout piège lié à des travaux sous-dimensionnés ou sur-dimensionnés !
Les interdictions de mise en vente (ou location) des passoires thermiques et les objectifs de décarbonation du parc immobilier français ne vous laissent plus le choix. Il est temps d’entamer vos rénovations !
Construisez votre projet avec l’aide d’un partenaire de confiance. Les conseillers SoliHa Dordogne-Périgord vous accompagnent dans vos démarches et identifient toutes les subventions auxquelles vous êtes éligibles.
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